La Belle et la Bête
Claire Lonchampt et Mickaël Conte Photos O. Houeix
La Belle et la Bête
musique
Serge Prokofiev
chorégraphie Thierry Malandain
Sans se pencher sur toutes les interprétations du conte, on peut y déceler un récit initiatique visant à résoudre la dualité de l’être : la Belle incarnant l’âme de l’être humain et la Bête sa force vitale et ses instincts. Avec Jean Cocteau, dont le film sortit sur les écrans en 1946, le regard se porte sur la représentation des démons intérieurs de l’artiste à travers la double nature de la Bête. Unité perdue ou nature humaine déchirée, quoiqu’il en soit, sur des pages symphoniques de Tchaïkovski, dans notre proposition la Bête, délivrée de ses démons intérieurs, épousera la Belle sous un soleil ardent.
Thierry Malandain